1. Fiabilité des sites internet : bilan

1.1. Les journaux généralistes en ligne (exemple : Le Monde)

Ces sites sont rédigés par des journalistes professionnels dont l’objectif principal est d’informer le lecteur sur l’actualité. L’information y est globalement fiable, car elle est produite et vérifiée avant publication, même si des erreurs peuvent exister, notamment dans la recherche du scoop. Il faut aussi garder en tête que chaque journal applique un certain traitement politique de l’information.

1.2. Les journaux satiriques en ligne (exemple : Le Gorafi)

Le contenu est écrit par des journalistes humoristiques ou satiriques. Leur objectif n’est pas d’informer mais de faire rire, de se moquer de l’actualité et parfois de pousser à réfléchir. L’information n’y est donc pas fiable au sens strict, puisqu’elle est inventée, mais il n’y a pas non plus volonté de tromper le lecteur : la satire est évidente.

1.3. Les encyclopédies collaboratives en ligne (exemple : Wikipedia)

Elles sont rédigées collectivement par les utilisateurs eux-mêmes. L’objectif est de partager des connaissances sur le plus grand nombre possible de sujets. La fiabilité est généralement bonne grâce aux corrections de la communauté, mais certains articles récents ou polémiques sont plus fragiles. Dans l’ensemble, c’est l’une des sources les plus fiables d’internet, à condition de rester vigilant.

1.4. Les réseaux sociaux (exemple : Facebook)

Le contenu est publié par n’importe quel utilisateur. L’objectif est de communiquer avec des groupes de personnes, de partager des informations ou des opinions. La fiabilité ne peut pas être évaluée globalement, car elle dépend de l’auteur de chaque message. Il faut aussi se méfier de « l’effet bulle » : l’algorithme propose surtout des informations proches de ce que l’utilisateur croit déjà.

1.5. Les sites complotistes (exemple : The Flat Earth Society)

Le contenu est écrit par des personnes qui défendent une théorie du complot. Leur objectif est de convaincre de la véracité de cette croyance, même contre toute preuve scientifique. L’information n’est pas fiable, mais elle n’est pas forcément diffusée comme une « fake news » : les auteurs en sont convaincus. Le débat est presque impossible, car tout argument contraire est présenté comme un mensonge des « puissants ».

1.6. Les sites promotionnels ou sites de marque (exemple : Coca-Cola France)

Le contenu est produit par des équipes de communication et de marketing. Leur objectif est de promouvoir l’image de la marque et de vendre davantage. Les informations publiées ne sont pas fausses, mais elles ne montrent que les aspects positifs. Il s’agit donc d’un point de vue partiel, qui cherche avant tout à donner une bonne image de l’entreprise.